Zone Dubitative

True Blood [intégrale de la série]

La vie d’une série est en général compliquée, de plus en plus à mesure que les saisons défilent. True Blood n’échappe pas à cette règle et, après la diffusion de la septième et ultime saison, on peut considérer que c’est le bon moment pour faire un bilan. C’est une série dont la relation qu’elle entretient avec le spectateur peut paraître similaire à une histoire d’amour, avec ses hauts et ses bas, ses satisfactions et ses déceptions. Petit bilan spécial donc sur sept années de vie conjugale…

 

Une morsure dans la nuit


"J’étais là, accoudé au comptoir, un verre à moitié vide dans une main, les yeux rivés sur une télé diffusant un programme aussi inutile qu’hypnotique, quand elle s’est assise à côté de moi. Dès le premier échange de regard, j’ai su. Elle n’était pas comme les autres… Sexy, sans être vulgaire, mystérieuse, séduisante, intimidante de confiance, chaque son s’échappant d’entre ses lèvres écarlates cristallisait moult promesses d’ordinaire inaccessibles. Chacune de ses phrases était une raison supplémentaire de détourner mon attention du reste du monde pour me focaliser sur elle. Ce n’est que plus tard dans la nuit que j’ai compris, trop tard, pourquoi son attirance semblait si irréelle, quand j’ai ressenti une douleur brève au niveau du cou. Elle m’avait mordu, j’étais à sa merci, chaque gorgée de sang qu’elle me prenait rendait la chose bizarrement aussi agréable que malsaine. Ce n’est qu’à l’aube que j’ai repris mes esprits, encore engourdi par une nuit aussi perturbante qu’inoubliable."


Les vampires sont revenus sur le devant de la scène depuis quelques années, la faute (ou grâce, c’est selon) au phénomène Twilight qui a engendré dans son sillon moult tentatives de repompe, y compris à la télé avec par exemple le « The Vampire Diaries » de la CW. Le souci, quand on est un homme de plus de 20 ans, c’est que les vampires vieux de plusieurs siècles, aussi gentils que lisses, aux cheveux pleins de gel, qui se battent pour conquérir le cœur d’une lycéenne nunuche de 17 ans, on a du mal à y croire et encore plus à le regarder sérieusement. Inutile de dire que quand True Blood a déboulé dans le paysage télévisuel, elle a fait sérieusement de l’ombre à ses concurrentes. Plus sombre, plus mature, plus travaillée, plus osée, la nouvelle série d’Alan Ball (Six Feet Under, excusez du peu) a créé l’événement sur HBO. Basée sur une série de livres de Charlaine Harris nommée « La Communauté Du Sud », elle nous raconte la vie mouvementée de Sookie Stackhouse (jouée par Anna Paquin, Rogue dans les films X-Men), simple serveuse dans un bar qui possède le don d’entendre les pensées des gens. L’idée de départ pour intégrer le surnaturel dans le quotidien des gens, assez bien trouvée, est la suivante : dans le monde de True Blood les vampires ont fait leur coming out. Des scientifiques ont mis au point du sang synthétique (portant le nom de la série) permettant à nos amis aux dents longues de ne plus être obligés de boire de sang humain et donc de rester cachés.

Vous vous en doutez, l’intégration des vampires ne sera pas un long fleuve tranquille. Si la saison 1 est si captivante dès le début, c’est surtout grâce à son ambiance. C’est drôle, gore, crade, malsain, prenant et frais car très innovant. La galerie de personnages est absolument dantesque. Du mystérieux vampire Bill au sanglant et cruel Eric, en passant par Lafayette, l’improbable cuistot (noir, gay, maquillé) qui transpire la classe et le charisme, pour finir par la naïve et pétillante Sookie, les protagonistes principaux ont tous ce petit plus qui fait la différence et qui les rend intéressants. Les autres habitants de la petite ville de Bon Temps où se déroule l’action sont également un régal à découvrir, entre les redneck bas du front, les intégristes religieux et les paumés de service… Alan Ball glisse habilement dans sa série une critique sur les mentalités américaines et aborde des thèmes dans lesquels les vampires cristallisent des craintes qui ne manquent pas de rappeler le racisme envers les personnes de couleur, les homosexuels, etc., donnant ainsi au tout plusieurs niveaux de lecture.


"En amour, les débuts sont tous pareils à peu de choses près. Tout est parfait, peut-être même trop. Je la trouve absolument merveilleuse. Elle est parfaite même quand elle ne fait que replacer délicatement une mèche de ses longs cheveux noirs derrière son oreille. Grisé par une multitude de nuits blanches passées à ses côtés, je commence à me désintéresser de tout le reste. Peu importe la fatigue, peu importe les marques de morsures de plus en plus présentes sur tout mon corps, le temps passé à ses côtés semble irréel, suspendu. Parfait."


Les deux premières saisons de True blood sont tout simplement fascinantes. Voir Sookie se retrouver mêlée bien malgré elle aux intrigues des vampires, voir son histoire d’amour contre nature avec Bill évoluer, les péripéties de Lafayette et Jason (le frère déjanté de Sookie), le charisme d’Eric, qui nous rappelle que les vampires ne possèdent pas tous la fibre héroïque et qu’ils n’ont pas spécialement envie de considérer les humains comme autre chose que de la nourriture… tout est là, l’alchimie est parfaite. Du drama avec peu de clichés, des vampires enfin crédibles, un très bon scénario. Il faut dire qu’avec des romans comme base, c’est déjà plus facile. On démarre avec quelque chose de solide et qu’on sait efficace puisque les bouquins ont fonctionné. Quand une série se base sur ce genre de sources, deux possibilités s’offrent à elle. Soit elle peut suivre le cheminement exact de l’œuvre dont elle s’inspire, soit elle peut en dévier totalement, ce qui est osé mais risqué. La saison 2 présentait déjà pas mal de petites différences avec les livres, la saison 3 confirme cette tendance en commençant à s’en écarter énormément.

 

Les morsures de l’aube


"Comme c’est souvent le cas avec les histoires d’amour passionnelles, on ne se rend compte des excès que bien trop tard, on ne voit les défauts que partiellement. Elle, qui m’avait semblé si parfaite depuis le premier jour, a fini par me dévoiler un côté plus sombre. Parfois elle me délaisse, comme si j’étais devenu moins intéressant à ses yeux et j’ai beau lui montrer que mon attachement est intact… j’ai comme la désagréable impression d’être un jouet dont elle a doucement commencé à se lasser. Ses morsures ne me procurent plus ce sentiment grisant des premières nuits interminables et, si nos ébats restent fougueux, ils n’ont plus la passion du début. Je commence à lui trouver quelques défauts et, quand on se regarde, je décèle parfois comme la naissance d’une méfiance réciproque. Longtemps redoutée avant, l’aube me permet désormais de voir les choses un peu plus clairement."


La saison 3 fut marquée par le début des premiers problèmes. Le fait que certains personnages soient beaucoup plus mis en avant que dans les livres (où ils étaient secondaires) et que de nouveaux protagonistes inventés pour la série fassent leur entrée a contribué à diluer le scénario. Beaucoup plus laborieuse et moins maîtrisée, l’histoire principale de la saison 3 se retrouve trop parasitée par les arcs narratifs des personnages secondaires. Par rapport aux débuts de la série, cette troisième année tient mal la comparaison. De plus, l’introduction des loups-garous a de quoi laisser un goût amer. Alors que True Blood avait brillamment redoré le blason des vampires en les dépoussiérant, elle se loupe en nous proposant des loups-garous bien plus clichés, ne se composant que de plusieurs sortes de bourrins parfois tatoués, qui vivent en groupes isolés en mode biker et qui aiment se bourrer la gueule et courir dans les bois. Ce qui sauve finalement cette saison 3 d’un premier faux pas, c’est un personnage : Russell Edgington, roi vampire du Mississipi, campé par un excellent Denis O’Hare qui livre ici une prestation absolument monstrueuse. Russell est puissant, imprévisible, drôle, extrêmement cruel et chacune de ses apparitions est une véritable bouffée de fraîcheur tant il est charismatique et intéressant. Malheureusement, les racines du mal sont là et elles viennent de s’implanter dans la série.

Que ce soit pour les saisons 4 ou 5, la surabondance de personnages secondaires et de leurs arcs scénaristiques personnels parasite toujours plus la dynamique du scénario principal (toujours basé sur le trio Bill/Sookie/Eric). C’est bien dommage, d’autant plus que ces histoires secondaires peinent vraiment à passionner. Les persos secondaires sont mal utilisés et leurs péripéties tournent en rond, sans jamais évoluer, et manquent de cohérence. Seul Sam, patron du bar de Sookie et métamorphe pouvant se transformer en tout animal qu’il a déjà croisé, arrive à nager dans ces eaux troubles, notamment grâce à ses capacités le mettant dans des situations cocasses ou inédites. Le souci majeur c’est que même l’histoire principale se met parfois à tourner en rond. Des questions posées pendant la saison 1 n’ont toujours pas trouvé la moindre réponse, le rythme est parfois très lent, à tel point que pas mal d’épisodes de mi-saison semblent être là uniquement pour faire du remplissage. Comment est-ce possible puisque, rappelons-le, la série est tirée d’une série de livres qui n’a pas ce problème ? Tout simplement parce que HBO a tellement modifié True Blood qu’elle n’a quasiment plus rien à voir avec « La Communauté Du Sud ».

Frileux de devoir se séparer de personnages comme Bill ou Lafayette et peu enclin à mettre les vampires de côté comme le fait par moment Charlaine Harris, les scénaristes ont fait de True Blood une série basée quasi exclusivement sur les suceurs de sang. Résultat ? La série n’a plus de guide prédéfini et les auteurs semblent pris au piège, ne sachant plus trop ou aller ou comment gérer les trop nombreux personnages. L’annonce du départ d’Alan Ball en tant que showrunner a confirmé cette tendance… Pourtant True Blood ne manque pas de choses intéressantes à raconter. On y découvre par exemple en détail le fonctionnement de la société des vampires, comment ils s’organisent, qui dirige, etc. On y découvre aussi leur intégration politique dans la société humaine. Les origines de Sookie ouvrent toujours plus de portes vers de nouvelles choses surnaturelles et plus particulièrement les fées. On y voit aussi comment les nouveaux vampires sont créés, qui a le droit de le faire, qui fait appliquer la loi, etc. Bref, la série développe son propre univers, cohérent, détaillé, intéressant mais malheureusement pas assez mis en avant au dépend de choses bien moins passionnantes.


"Je ne sais pas si c’est le matin qui me fait cet effet mais à chaque fois que je revois le soleil se lever, mon esprit s’éclaircit. Pourquoi suis-je encore là avec elle ? Il serait tellement facile d’ouvrir le rideau afin de l’exposer à la lumière du jour pour qu’elle se décompose… Je la vois enfin telle qu’elle est vraiment. Elle est parfois colérique, parfois menteuse, elle accumule les promesses sans lendemain. Par moment elle m’ignore pendant des heures, se rappelant à mon bon souvenir uniquement pour planter ses crocs en moi quand elle en a besoin. Je sais bien que je suis en train de me tromper, que mon esprit est embrumé mais quand on aime… c’est dur de lâcher prise. Alors que j’entrouvre le rideau pour exposer mon visage à la lumière du soleil, tout en massant mon épaule sur laquelle une énième marque de morsure a laissé un bleu, je commence à me demander si tout ça n’est pas devenu néfaste, si elle ne me fait pas plus de mal que de bien."


 

Un joli prélude avant la chute


"Elle a compris. Elle a vu que je me détachais de son emprise. C’est sans doute pour ça que soudainement nos nuits sont redevenues aussi blanches et agitées qu’au début, sans doute pour ça que ses morsures se font plus douces."


La saison 6, c’est un peu la saison de la rédemption. Premièrement, les auteurs se sont enfin décidés à tailler dans le gras et à clore la majorité des arcs narratifs secondaires. Deuxièmement, et c’est encore plus miraculeux, ils se sont aussi débarrassés de certains protagonistes qui n’avaient vraiment plus aucun intérêt. Du coup, il y a forcément un gros coup de mieux au niveau du rythme et du scénario. Ce dernier reste malheureusement très inégal et vraiment bancal par moment mais c’est en partie dû à des intrigues lancées dans des saisons antérieures, des intrigues qui obligent les nouveaux auteurs à les terminer, quitte à le faire de manière un peu abrupte et maladroite. Le méchant principal est plat, l’intrigue des vampires se conclut de manière moyennement satisfaisante, car très avare en explications et en cohérence, mais globalement c’est bien meilleur que les saisons 4 et 5. Les gros changements effectués en coulisse dans le staff de True Blood ont fait du bien. On en vient même à regretter que ceux qui se sont occupés de la saison 6 ne se soient pas occupés des précédentes.

Pour la première fois depuis longtemps, la série envoie des signes encourageants. La confirmation finale du meilleur état de santé de True Blood vient avec les dernières minutes du season final. Grâce à une ellipse temporelle plutôt longue, la série met en branle d’énormes changements pour tous les protagonistes. Nouvelles situations, nouvelles responsabilités, nouvelles positions, nouvelles alliances, bref, il y a enfin quelque chose d’aussi couillu qu’aux débuts de la série ! C’est la promesse de belles choses pour la suite tant cette saison 6 relève le niveau. La septième et dernière saison avait donc pour tâche de clore la série de la meilleure des manières… On comprend dès les premiers épisodes que ça ne sera pas le cas. Pourtant aidée par une saison 6 de qualité, True Blood échoue totalement à conclure son histoire. Le parti pris à la fin de la saison précédent est très mal utilisé. Aucune fulgurance ne vient éclairer ce morceau d’histoire mal écrit qui se permet le luxe de faire parfois n’importe quoi… Jusqu’à risquer l’incompréhension du spectateur comme quand un personnage très connu et présent depuis la première saison se fait tuer sans même que l’on ne voit sa mort à l’écran. Une marre de sang, zéro visuel et aucun dialogue pour dire adieu : un enterrement low cost du plus mauvais goût. Idem concernant le personnage d’Eric. Laissé dans l’attente par un gros cliffhanger en fin de saison 6 augurant quelque chose de grave, on le retrouve ici déjà débarrassé du danger précédemment teasé.

Le spectateur, qui s’était imaginé toute sorte de scénario, risque de tomber de haut. Ces ratages sont difficilement compréhensibles et pardonnables. Il faut bien avouer que c’est même avec un léger soulagement que l’on voit se terminer la première partie de la saison. On serait alors tenté de se dire que les auteurs ont gardé les derniers épisodes sous le coude pour faire une conclusion digne de ce nom. Hélas, la conclusion de True Blood est clairement l’une des plus décevantes jamais vue sur un écran. Focalisée sur l’avenir et l’accomplissement des personnages emblématiques de la série, la fin verse dans le n’importe quoi le plus total. Des personnages changent de comportement et d’avis en un clin d’œil, d’autres ont des réactions totalement incohérentes par rapport à leur caractère… La palme revient à la conclusion de l’histoire de Bill et Sookie, dans le n’importe quoi et l’incompréhension la plus totale. True Blood trahit une ultime fois ses fans en proposant un final de quelques secondes montrant le futur et ce que sont devenus les personnages… un futur très doux, un peu amer mais aussi très fade. Eric sauve un peu l’honneur grâce à quelque chose de plus déjanté et dans le ton original des débuts de la série mais il est bien trop tard pour rattraper le naufrage qu’est cette ultime saison.


"Je suis au sol. Etendu par terre. La lumière du jour éclaire mon corps à travers la fenêtre. Le regard dans le vague, je fixe le plafond de la chambre. Je ne sais pas depuis combien d’heures je suis dans cette position, je suis groggy, assommé. Alors que je me redresse péniblement, j’essaie d’enlever les restes de chair et de viscères collés à mon torse par du sang poisseux qui a séché. Elle a deviné que je voulais la quitter alors elle a tenté de me retenir. Au moment où elle s’est jetée sur moi, j’ai tiré le rideau. Clap de fin. A mesure que l’eau de la douche fait partir le sang, qui s’en va en tournillant dans l’évacuation, je ne peux m’empêcher de repenser à tous les bons moments passés avec elle. Malgré ses mensonges, malgré ses maladresses, ses crises, je l’ai aimée. A un moment j’ai même cru que c’était ELLE. Celle que l’on croise une seule fois dans sa vie et qu’il ne faut pas laisser passer. Malheureusement ce n’était qu’une jolie illusion, aussi agréable quand on y succombe que décevante quand on ouvre enfin les yeux. Je l’ai aimée, j’ai voulu la détester mais je n’y suis pas arrivé… Cependant elle m’a trahi et déçu. C’est avec un immense sentiment de gâchis, concernant ce qu’aurait pu être notre histoire, mais également un immense sentiment de satisfaction que ce soit finalement terminé entre nous, que je franchis la porte de la chambre d’hôtel pour la dernière fois. Après 7 années de vie nocturne agitée, il est plus que temps de retourner profiter du soleil."


 


Adieu mon amour…
J’ai aimé True Blood… sans doute autant que je l’ai détestée. Elle restera à jamais une série extrêmement inégale mais on ne peut pas lui enlever le fait d’avoir tenté quelque chose à contre courant des tendances. Victime de mauvais choix scénaristiques, elle a tenté de se rattraper que bien trop tardivement pour que ce soit réellement efficace. S’éloigner des bouquins de Charlaine Harris était un pari audacieux, trop pour True Blood. Pour ceux qui ne connaissent pas « La Communauté Du Sud », sachez que les romans se focalisent majoritairement sur Sookie ; Bill, Eric, etc. n’étant pas les personnages principaux (dans les livres Bill disparaît assez vite). Le problème de True Blood, c’est que HBO en a fait une série sur les vampires. On ne peut pas leur en vouloir, c’était LA mode à l’époque. Malheureusement, la cassure avec les romans signe le début de la fin. Les personnages maintenus en vie ou ceux qui deviennent des personnages principaux alors que ce n’était pas prévu sont mal gérés. On a clairement l’impression que parfois les scénaristes avancent dans le brouillard le plus total, en improvisant des choses, quitte à casser toute cohérence. Et la cohérence, c’est ce qui fait grandement défaut à True Blood au fil des saisons. La série finit même par devenir un peu plan-plan, distribuant machinalement et sans génie ses scènes de sexe et de gore alors qu’elle le faisait avec panache et talent à ses débuts. Justement, c’est grâce à ces débuts absolument excellents que la série vaut le coup d’être vue, malgré ses nombreux défauts. J’aurais aimé que cette histoire se termine mieux mais ce n’est pas le cas. Vous voulez vivre une histoire avec True Blood ? Je ne vous en dissuaderai pas, bien au contraire. Il faut juste que vous sachiez dans quoi vous vous embarquez, c’est-à-dire une relation aussi passionnelle et fougueuse qu’inoubliable, qui sera très instable, chaotique et qui se terminera forcément très mal… Mais n’est-ce pas le cas de toutes les plus grandes histoires d’amour ?

Bilan des saisons :
-Très bonnes : S1 & S2
-Bonnes : S3 & S6
-Moyennes : S4 et S5
-Mauvaise : S7

 

 

Post publié par Damzé le 22/10/2019 04:14

Commentaires